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Par oceanique le 5 Mars 2021 à 10:00
Marcher
Marcher pour ne plus sentir le poids de la solitude
Marcher pour rompre la force de l'habitude
Marcher aussi et surtout pour vivre la nature
Marcher pour entendre en écho dans la ramure
Les battements d'un cœur sur les ailes du vent
Marcher dans la forêt, entendre le frémissement
Des grands arbres s'amusant gaiement avec Eole
Puiser l' énergie aux racines ancrées dans le sol
Marcher vers l'inaccessible
Et le croire possible
Marcher dans le soleil jouant à chat perché
A la cime des branches, à l'ombre des futaies
Marcher dans les sentiers sur un lit de feuillage
Partager son espace avec un marécage
Marcher quand la forêt victime de la tempête
Offre au marcheur un air désolé de défaite.
Enjamber les grands fûts couchés sur le chemin
Déplorer le désastre, se lamenter en vain.
Croire en l'avenir
Inaccessible désir
Entendre la sérénade d'un oiseau utopique
Chanter les beautés d'un monde féérique
Se baigner de douceur au ruisseau en cascade
Surprenant le marcheur en cours de promenade
Grimper au sommet de la crête, découvrir
L'horizon sous le ciel bleu azur, le voir se couvrir
De cumulus blancs ou nuées menaçantes
Déversant sur la terre leurs aigreurs indécentes
Faire de l'inaccessible désir
Un crédo pour l'avenir
Marcher, écouter et jouir du silence
Qui, au plus profond de l'âme se fait intense
Marcher dans la forêt sur un chemin de vie
Croire, espérer en pleine utopie
Aujourd'hui impossible
Rêver à l'inaccessible
Septembre 2010
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Par oceanique le 16 Février 2021 à 03:00
Hiver
Sur le macadam ... flip, flop, tombe la pluie ...
La neige pose son blanc manteau d'hermine,
La terre s'endort doucement sans bruit,
Pour les oiseaux pas la moindre vermine.
Les grands arbres revêtent leur parure,
Les charmilles se parent de diamants,
Les ruisseaux prennent la posture,
Sous des miroirs étincelants
Un lièvre surprit laisse sa trace
Sur la prairie immaculée,
Le vent aussitôt efface
Le passage de l'affolé.
Au loin un chien aboie,
Seul le silence lui répond.
La nature reste sans voix,
Le ciel se noie dans l'horizon.
Sortant en volute des cheminées,
La fumée s'élève au firmament.
Est-ce en signe de Paix ?
En gage d'apaisement !
La neige tombe sans bruit
Volant parfois une vie ..
Juste un retour en arrière qui pourrait être un présent
Bonne journée à toutes et tous
Prenez soin de vous en ces temps incertains
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Par oceanique le 13 Janvier 2021 à 03:00
J'ai caressé mes rêves
Au silence de la nuit
Où mes désirs ardents
Me tenaient éveillée
Au plus fort du ressac
La houle me jeta
Au creux de vagues folles
En jouissance débridée
Le corps s'apaisa
Permettant à l'esprit
D'enfourcher la comète
Au royaume onirique
Au règne des possibles
Bonheur et volupté
Tendresse partagée
J'ai caressé mes rêves
Au silence de la nuit
Etoilée
48 commentaires -
Par oceanique le 6 Janvier 2021 à 03:03
Le chardon et la Rose
Un chardon par une belle matinée d'été
Osa pénétrer dans le jardin de la Rose.
Fi ! ! ! ! s'exclama celle dont la beauté
Subjuguait tout son entourage.
Regardez-vous,
Avec votre allure dégingandée
Est-ce des façons de s'introduire
Ainsi dans le monde civilisé ?
Le chardon se regarda,
Soit, son air sauvage dénotait.
Sa chevelure telle un rasta
Partait dans tous les sens
Sa chemise bariolée
Faisait un peu déguenillée.
Pourtant on lui trouvait du charme.
Voire même du piquant.
Justement dit la Rose
Mes admirateurs ne sont plus
Aussi attentifs à ma beauté
Lorsque vous êtes là.
Je peux partir belle Rose
Si ma présence fait offense.
Le chardon s'en va .
Sur la pointe de ses racines.
Allons, allons ne faites pas
Votre mauvaise herbe.
Mettez-vous là dans le coin,
Vous récolterez ainsi
Un peu de mon succès.
Le chardon ravi se fit tout petit
Au pied de l'escalier.
Le soir venu, il s'endormait
Rêvant à un jardin
Où toutes les fleurs se retrouveraient
Pour danser au clair de Lune...
Août 2003Treizième pleine lune 2020 (30/12)
Cet écrit est une allégorie : je suis le Chardon quand une amie est la Rose
Inspiré par une journée de canicule
Je lui offre un chardon cueilli au bord du Cher
quand un ami lui offre une brassée de roses
Le bouquet trône dans la salle à manger
Le chardon trouve sa place au pied de l'escalier
Désolée d'avoir il y 17 ans cueilli le chardon
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Par oceanique le 5 Décembre 2020 à 03:00
La cascade
Tout d'abord c'est un frémissement
Dans le feuillage, le murmure du vent
Puis doucement s'amplifie la résonance
Le bruit vous envahit de sa puissance
Prémices du spectacle annoncé
La rivière court sur les rochers.
Quand au détour du chemin
Elle apparait soudain
Vive, impétueuse,
Prête à tout, aventureuse
Rien ne résiste à son assaut
Les branchages courbent le dos.
Elle saute dans le lit du ruisseau
Qui l'entraîne vers les roseaux
Alors sereine et reposante
Comblée comme une amante
Chemine avec lui de concert.
Ils partent se baigner dans la mer ...
En ce moment je vous conseillerais de ne pas accompagner la cascade et le ruisseau pour vous baigner dans la mer ... Le fond de l'air est frais.
Bon wwekend
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